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Réduction des produits phytosanitaires Smartbiocontrol, une alternative innovante aux pesticides chimiques

26 partenaires répartis de part et d’autre des frontières Flandres-Wallonie-France rassemblent leur expertise pour proposer aux agriculteurs belges et français de nouveaux produits de protection des cultures et réduire l'utilisation des phytosanitaires.

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Début juin, les partenaires du projet Interreg V Smartbiocontrol ont présenté leur projet transfrontalier et ses premiers résultats prometteurs. « Les agriculteurs sont fortement incités à réduire le plus possible les applications de pesticides conventionnels afin de répondre au défi de l’agriculture durable (IPM en Belgique, plan Ecophyto en France). 26 partenaires issus d’une vingtaine d’entités structurelles différentes (centres de recherches, universités, sociétés, fédérations régionales, associations d’agriculteurs), réparties de manière équitable de part et d’autre de la frontière, ont réuni leurs forces au travers d’un portefeuille de projets dans le but d’amener de nouveaux produits bio-sourcés sur le marché. » Smartbiocontrol est d'ailleurs la suite du projet Interreg IV Phytobio qui a permis de mettre en évidence une nouvelle famille de composés naturels, les lipopeptides, et leur activité antifongique. Ces biopesticides, produits par des bactéries sont, par exemple, efficaces contre le mildiou de la laitue, la fusariose du poireau, la septoriose du blé et le Botrytis sur le raisin.

Lancé officiellement en octobre 2016, Smartbiocontrol propose une approche innovante visant à accompagner les agriculteurs belges et français utilisant régulièrement des pesticides chimiques. L’objectif est de développer des produits biologiques performants afin de lutter contre les maladies de cultures. Smartbiocontrol s’articule sur un projet pilote et quatre projets constitutifs bien distincts mais fortement interconnectés pour sélectionner de nouveaux ingrédients bio-sourcés (Bioscreen), développer leur production à l’échelle industrielle (Bioprod), évaluer et augmenter leur efficacité en conditions agronomiques (Bioprotect) et assurer leur suivi aux champs (Biosens). « Ces produits de biocontrôle constitueront une alternative concrète aux pesticides chimiques traditionnels utilisés dans la culture conventionnelle. »

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